mardi 29 août 2017

Modiano au cœur d'un roman de Pauline Dreyfus



En cette rentrée 2017 où il publie simultanément deux livres, Patrick Modiano se retrouve lui-même au cœur d'un roman, Le Déjeuner des barricades, de Pauline Dreyfus (Grasset, 234 p., 19 euros).


Le roman se déroule sur une seule journée, celle du mercredi 22 mai 1968, où, tandis que la France est paralysée par la grève générale, le tout jeune Patrick Modiano reçoit son premier prix littéraire, le prix Roger-Nimier, pour La Place de l'étoile

Pauline Dreyfus est notamment l'auteure d'un très bon livre sur Paul Morand, Immortel, enfin (Grasset, 2012).

Présentation par l'éditeur :
"Mai 68 : tous les cocktails ne sont pas Molotov. À quelques centaines de mètres de la Sorbonne où les étudiants font la révolution, l’hôtel Meurice est occupé par son personnel. Le plus fameux prix littéraire du printemps, le prix Roger-Nimier, pourra-t-il être remis à son lauréat, un romancier inconnu de vingt-deux ans ?
Sous la houlette altière et légèrement alcoolisée de la milliardaire Florence Gould, qui finance le prix, nous nous faufilons parmi les membres du jury, Paul Morand, Jacques Chardonne, Bernard Frank et tant d’autres célébrités de l’époque, comme Salvador Dalí et J. Paul Getty. Dans cette satire des vanités bien parisiennes passe le personnage émouvant d’un vieux notaire de province qui promène son ombre mélancolique entre le tintement des verres de champagne et les réclamations de « rendre le pouvoir à la base ». Une folle journée où le tragique se mêle à la frivolité. "




A lire : 
-"Le jour où Modiano a reçu le prix Roger-Nimier en plein mai 68", par Jérôme Garcin (Le Nouvel observateur)
-"Le déjeuner des barricades", un miracle littéraire en mai 1968, par Bernard Pivot (Le JDD)
-"Pauline Dreyfus : sous les pavés, la page", par Sabine Delanglade (Les Echos)

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